Surcharge mentale, fatigue chronique et stress... je me jète dans la nourriture. Que faire?

Je reçois très souvent dans mon cabinet des patients qui témoignent leurs difficultés à gérer le niveau de stress et de fatigue lié au travail, à la vie familiale et à notre environnement qui devient de plus en plus exigeant et retrépident. 

Nous sous-estimons souvent l'impact du stress sur notre santé à long termer. En effet il mène notre corps à agir comme s'il est dans un état d'urgence. Il s'apprête à se lancer dans un champ de bataille! Notre corps fait tout pour y faire face afin de survivre cet épisode d'urgence qui demande énormément d'énergie à dépenser. 

Du coup, si l'on a envie de se jeter dans la nourriture, c'est tout à fait logique. On peut dire que c'est un mécanisme de survie qui mène à stocker tout ce qui peut se convertir en énergie. 

Si certains ont envie plutôt de sucré, d'autres préfèrent plutôt salé. Le chocolat, les gâteaux, les bonbons, les biscuits apéritifs, les chips... Ces produits sont très riches en glucides, notamment en sucre simple, et se transforment le plus vite en énergie. C'est un carburant très important pour que votre corps fonctionne. D'autant plus que une situation stressante contribue à augmenter la sécrétion des hormones telles que le cortisole qui stimule la production (glycogenèse) et l'absorption (hyperperméabilité intestinale) du sucre et favorise le stockage des graisses. 

Afin de transformer ce cercle vicieux en celui de vertueux, avant même de parler de l'alimentation, il serait très important de chercher à estomper le niveau de stress de votre vie. 

Les études menés en Inde ont montré un résultat très intéressant sur l'impact de relaxation sur la perte du poids. Ils ont choisi des personnes homogènes ayant une morphologie d'obésité identique et ont divisé en deux groupes. Ils ont donné au groupe 1 un exercice de yoga à faire tous les jours et au groupe 2 aucun exercice. L'analyse statistique a révélé une différence significative de perte de poids chez le groupe 1 comparé au groupe 2 alors qu'aucune instruction n'a été donné sur un rééquilibrage alimentaire.